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Les Tribulations de Criquelette et Croqueton

Les Tribulations de Criquelette et Croqueton
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17 novembre 2008

Après la haine, le réveil ...

C'est avec toi que je veux vivre,
Avec toi que je veux partager mes joies et mes peines,
Comme tu m'en avais fait part, de ton côté, il y a deux mois et demi,
Avec toi que je veux apprendre à me réveiller heureux tous les matins,
A me dire que la journée à venir sera belle,
A arrêter de me réfugier dans mes rêves et replonger la tête dans l'oreiller.

Je veux te rendre heureuse,
Et je ne suis pas plus con qu'un autre pour y arriver,
Je veux passer Noël avec toi, celui-ci, et tous les suivants,
Connaître tes proches et te présenter les miens,
Je veux t'offrir ce que tu mérites,
Sans plus me persuader que j'en suis incapable,
Sans laisser un autre le faire à ma place,
Sans avoir peur de l'échec,
Pour enfin prendre cette place que je sais mienne,
Celle où je me suis senti en phase avec l'univers.

Après notre entrevue de samedi, j'étais assez positif,
D'avoir pu mettre le doigt sur mon blocage,
De te voir gérer le deuil assez sereinement,
Que nous ne soyons pas ennemis, à défaut d'être amis,
Convaincu qu'il fallait que je te laisse partir,
Vivre ta vie sans moi qui ne pouvait te contenter,
Espérant que d'autres veilleraient sur toi,
Comme si je n'étais pas capable de le faire,
Comme si je n'en n'avais pas envie,
Comme si ces derniers mois n'étaient paroles en l'air,
Comme s'il fallait que je franchisse seul cette étape de mon évolution,
Seul pour m'acheter une écharpe et un bonnet,
Tenter au mieux d'améliorer ma moyenne vestimentaire,
Pour atteindre peut-être un 26-27 qui tienne la route,
Seul pour me dire que la vie est belle,
Qu'on peut profiter de chaque moment,
Sans forcément s'inquiéter du suivant,
Seul pour arrêter de porter des masques,
Pour m'occuper de moi,
Pour m'affirmer, m'imposer,
Me convaincre que les personnes qui me sont chères m'apprécient,
Ont besoin de moi comme j'ai besoin d'elles,
Sans que ce soient convenances ou responsabilités,
Seul pour me sortir de ma vision triste de la vie,
De la société et des autres, connus ou inconnus,
Et me dire que l'avenir nous réunira peut-être à nouveau.

Aimer le monde, aimer la vie et t'aimer toi.

Car, pour répondre à ta question,
Oui, notre amour à un sens,
Pour autant que nous soyons deux à le lui donner,
Que mon inconscient, dont j'ai maintenant décelé les failles,
Ne s'évertue plus à torpiller l'évidence,
Ne plus repousser, ne plus m'apitoyer sur de fausses contraintes.

Alice aura du mal à comprendre,
Mais j'aurai toute la vie pour me faire pardonner à ses yeux,
La maison finira par se vendre,
Mais rien ne sert vraiment d'attendre,
Surtout s'il me reste un chance, même infime,
De prendre cette place à tes côtés,
Devenir ce que je veux être,
Ton confident, ton compagnon,
Sur lequel tu pourras te reposer sans crainte,
Avec confiance, avec sourires,
Et que je puisse te retourner ce que tu me donnes.

Persuadé d'avoir besoin de temps pour changer,
Je n'ai de nouveau pas eu envie de me lever ce matin,
Non que tout me paraissait noir et vide,
Mais parce que, dans mes rêves,
J'étais à tes côtés, détendu et serein.
J'ai fui dans ma voiture, aussi vite que possible,
Fataliste, je t'ai pleurée à nouveau,
Puis j'ai réfléchi en faisant fi du blocage.

Ai-je le droit, suis-je apte à m'imposer dans ta vie ?
Pourquoi pas ? Je t'ai déjà, inconsciemment, imposé tant de choses bien plus débiles et moins agréables.

Alors, ma chance, je vais la tenter,
Arrêter de l'ignorer et de la saboter,
Mais le faire avec des actes, plus seulement en paroles.
Faire ce que je veux faire depuis le départ,
Comme je l'avais écrit à Val dès le mois de mai,
Débarquer chez toi avec mon sac pour y rester,
Sans issue de secours ni plan de rechange,
Sans reculer de peur que tu m'éconduises.

Je t'aime, je veux vivre à tes côtés,
Et je sais qu'avec toi,
Je parviendrai à faire autre chose de ma vie,
Que continuer à la craindre et à la bousiller.

Ne réponds pas de suite, avant que j'aie agi,
Que je t'aie montré que je suis bien dans ma tête et dans mon corps,
Que je n'écris pas ces mots sous le coup du désespoir ni de la frustration,
Pas larmoyant ni euphorique, juste certain de mes désirs,
Et bien décidé à les réaliser, à les concrétiser.

Ce pas, je dois le franchir aujourd'hui,
Sans pression, l'esprit clair et déterminé,
Mon reset à moi inclut que tu fasses partie de mon univers,
Ni partiellement, ni temporairement, ni comme un souvenir,
Ne plus le cacher mais le hurler à la face du monde,
Briser le cercle vicieux de l'instabilité,
Comme le début d'une nouvelle vie, pour moi, pour toi,
... pour nous.

Je t'aime passionnément. Je l'accepte, je l'assume et je n'en ai plus peur.

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14 novembre 2008

Derniers vers d'un condamné ...

Tu m'as laissé tomber pour la cinquième fois, sans aucune explication,
Sans me laisser te proposer ce que j'avais imaginé pour nous pas plus tard que la veille,
Passer une semaine complète chez toi, nous prévoir un premier week-end ensemble,
Mais tu as clôt toute communication, sans m'en donner l'occasion,
Une semaine plus tard, nous nous sommes écrit, plusieurs fois,
Tu as alterné les lamentations, "ces raisons qui paraissent toutes petites petites",
Les élucubrations, "tu as choisi la vie de famille",
La pitié, "je t'admire et j'ai envie de te chérir",
Le dialogue, "qu'allons nous faire ?",
Puis l'insulte, "lopette",
La menace, "je vais dire que tu me harcèles",
L'exécution, qui a réveillé le mal chez l'innocent,
Le mépris et ce silence assourdissant.

Et c'est moi qui ai l'outrecuidance "d'imposer mes décisions" ?

"Coopération, réciprocité, pardon", t'en souviens-tu ?
Le premier s'est révélé vain, le troisième paraît lointain,
Il ne me reste que le second :

Elle avait raison, tu m'as détruit,
Naïvement, je me suis confié, je me suis ouvert,
Je t'ai livré mon âme jusqu'en ses tréfonds,
J'ai remis vie et valeurs en question,
Mais ça ne t'a pas suffit,
Tu refuses même d'être mon amie,
Ce n'est pas moi qui t'intéressait,
Mais les sensations que je te procurais,
Et je plains déjà les pauvres hères qui tomberont dans ce piège.

Je te hais. Profondément, autant que je t'ai aimée.

Tu es la pire chose qui me soit arrivée dans la vie !

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